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Loft

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.33/5

vos avis

15 critiques: 2.72/5

visiteurnote
Samehada 3.5
Mohamed Bouaouina 0.25
koalaurent 1.5
Bastian Meiresonne 2
carter mccoy 5
dll_povtyp 3
JoHell 2.75
jinroh 2
nisei 4
Pikul 2.5
Anel-kun 2.75
Inoran 3
Toxicguineapig 4.5
Tred 1.75


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Un des plus mauvais Kiyoshi K. (pour ne pas dire son plus mauvais !!!)

Grande déception pour cette co-production nippo-coréenne. Incroyable de la part de ce génie qui a réalisé parmi les meilleurs films fantastiques japonais de ces dix dernières années (le slasher Guard from the Underground, le friedkinien Cure, le pré-apocalyptique Charisma, le cyberpunk Kaïro, le très "décevant" Séance, le satirique Dopplegänger et puis le très noir Rétribution). 

Avec des scènes d'une grande inutilité gratuite (l'écrivain vomissant de la boue, scène littérallement vomitive), une fausse histoire d'amour à laquelle on y croit pas une seconde, un Etsushi Toyokawa, pourtant grand acteur, tellement monolithique à un point qu'il en devient carrément caricatural. Une fin "ridicule" au possible.

Un tel niveau que j'ai du mal à admettre que se soit ce très grand cinéaste qui a donné de très grands films (not sa extraordinaire tétralogie de le Vengeance pour la vidéo The Revenge I/The Revenge II/Serpent's Path/Eyes of the Spider), qui, avec Harada, Miike, Aoyama, Kitano, Nakata et Iwaï, a sauvé le cinéma japonais de la crise à laquelle il s'est embourbé durant les années 80. Espérons qu'il se ressaisira avec Rétribution et les autres films à venir et que ce Loft n'était qu'un simple film malade...

07 mars 2007
par Mohamed Bouaouina


Une momie de 1000 ans ? Ah.

Vu au festival de Deauville 2006. En lisant le synopsis, c'était déjà mal parti d'entrée. Pourtant, la première demi-heure du film est comestible, avec son lot d'interrogations, fleurtant avec le paranormal, signature habituelle de KUROSAWA Kiyoshi. La suite en revanche, n'est que délire scénaristique, du grand n'importe quoi. A éviter donc.

14 mars 2006
par koalaurent


Mes propres démons à ma porte

KUROSAWA est rarement créatif quand il s'agit de purs films de commande – meilleure preuve en date ce "Loft" peu inspiré et visiblement rédigé en toute urgence. Revenant au genre qui l'avait révélé en Occident – le film de fantôme – il propose une nouvelle relecture du genre en venant – par force détours – à un simple polar psychologique. L'apparent prétexte du film de fantôme ne lui sert une nouvelle fois que de prétexte pour explorer plutôt les méandres du subconscient de ses personnages torturés et les créatures qui s'échappent de leur imagination. Ainsi, le film s'intéresse tout d'abord à une fragile romancière, dont l'imaginaire bloqué devant la fameuse page blanche se débride face à son morne quotidien, qu'elle pimente de ses hallucinations. Une première partie plutôt réussie, où KUROSAWA explore une nouvelle fois son savoir-faire unique dans la création d'une glauque atmosphère d'un minimalisme formel. Les scènes de vomissement du liquide noirâtre (en signe d'abnégation absolu, elle "expulse" ce qui servait dans l'Antiquité à renforcer la beauté féminine; elle rejette donc sa propre image), puis ses moments passés face à la mystérieuse momie (passons sur l'illogisme de préserver le cadavre dans sa propre chambre à coucher) sont d'authentiques moments d'horreur, montés avec beaucoup de talent et poussant nos propres peurs primaires à leur paroxysme; d'ailleurs tout le montage entourant ses moments forts est d'une telle banalité (banales scènes de champ/contre-champ déconcertant de paresse), que les véritables centres d'intérêt de KUROSAWA apparaissent très clairement. La seconde partie (après ca. 1h de film) désarçonne par son soudain revirement de situation; non seulement KUROSAWA fait quasiment d'un personnage secondaire le véritable héros de son film (le scientifique), mais il démultiplie également nouvelles ficelles scénaristiques et rebondissements pour difficilement exprimer une notion toute simple : venir à bout de ses propres démons, grâce au soutien d'une personne proche. Fidèle à son approche souvent tarabiscotée, en tout cas sujet à de nombreuses interprétations, KUROSAWA se perd dans ses propres dédales et démultiplie des rebondissements et coups de théâtre tournant finalement à vide. Des moments dramatiques sont souvent d'un comique involontaire, tel l'arrestation d'un personnage par des policiers apparus on-ne-sait-comment et disparaissant tout aussi vite. Certes, "Loft" appelle à de nombreuses relectures pour tenter de démêler le faux du vrai; mais contrairement à nombre d'autres de ses œuvres, celle-ci n'en donne pas vraiment l'envie.

14 mars 2006
par Bastian Meiresonne


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